Depuis plus de dix ans de nombreuses municipalités se sont mises à utiliser les SMS : elles préviennent leurs administrés lorsque les cartes d’identité et les passeports sont prêts, ou convoquent les élus au conseil municipal. Les villes proposent aussi des rappels concernant les événements culturels, la collecte des déchets ou encore les collectes de dons du sang.
Quelle que soit la taille de la commune et la nature de ses préoccupations, le SMS a sa place. Par exemple à Senlis (Nord-Pas-de-Calais), le maire Frédéric Bailly décidé d’utiliser des services SMS pour la mise en œuvre du plan de sauvegarde communal: les habitants pourront être informés en temps et en heure de routes bloquées, des heures de passage du bus ou encore en cas d’avis de tempête. Le dispositif a fait des émules, et devrait être prochainement étendu à 25 communes environnantes.
Chez nos voisins Européens, le texto municipal a aussi la côte. En Angleterre, la ville de Croydon alerte par SMS ses administrés des pics de pollution de l’air. Et en Belgique, le SMS citoyen est complètement rentré dans les mœurs. Près d’une commune sur trois l’utilise pour informer la population, avec des applications parfois originales : beaucoup de municipalités proposent le parking par SMS ! Finies les petites pièces à mettre dans l’horodateur, il suffit d’envoyer un SMS pour démarrer sa session et un autre pour la finir. Tout le monde y gagne : l’usager n’a plus besoin d’estimer à l’avance le temps qu’il risque de rester stationné, et la ville fait des économies. L’expérience démontre que les automobilistes dépensent en moyenne 50% de plus lorsqu’ils paient le parking par texto. Les tarifs sont les mêmes, mais puisque les usagers ne sont pas stressés par les délais de stationnement, ils prennent leur temps.
Le SMS permet aux administrations de se rapprocher des usagers. Pas cher, écolo et efficace – le SMS citoyen a de beaux jours devant lui.